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Au cours du temps, les formes de prise en compte dans l’éducation de l’informatique et plus généralement des sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC) ont beaucoup évolué. L’opposition traditionnelle entre les aspects outil d’enseignement/objet d’enseignement s’est affaiblie. Une série de progiciels issus du monde de la bureautique ont un moment occupé le devant de la scène avant que l’extraordinaire diffusion d’internet et des outils qui y sont associés ne s’accompagne de l’émergence de nouveaux types d’instruments (comme les moteurs de recherche, les différents services du web social), qui ne sont plus à proprement parler des progiciels et qui posent des problèmes nouveaux. Par ailleurs, le face-à-face avec l'ordinateur s'est élargi à la communication médiatisée.

Dans ce mouvement, depuis une dizaine d’années, l’importance de l’informatique et des technologies de l’information et de la communication a été reconnue par les pouvoirs publics et différentes opérations de certification de compétences TIC ou d’ouverture d’enseignements ont été mises en Å“uvre.

Depuis 2003, trois colloques DIDAPRO (2003, 2005, 2009) ont été organisés afin de discuter, à partir de résultats de recherche, des conséquences et des perspectives liées à cet état de fait, avec en toile de fond la question centrale de savoir comment assurer à tous une formation qui dépasse la simple manipulation d’une interface liée à un produit particulier et un éditeur particulier. En 2011, une nouvelle édition francophone de DIDAPRO sera organisée à l’Université de Patras (Grèce) avec une appellation nouvelle Dida-STIC qui permet d’expliciter davantage et de mieux représenter les différents aspects concernés.