L’idée d’établir un socle commun pour les licences de Mathématiques peut paraître séduisante, ne serait-ce que parce qu’elle semble apporter un remède au saupoudrage des thèmes étudiés dans ces licences dans des modules minuscules créés depuis la mise en place du LMD. Mais on peut aussi craindre que la diffusion d’un tel socle minimum ne conduise au contraire à une nouvelle diminution des moyens horaires offerts aux Mathématiques et à une érosion des ambitions des enseignements dispensés, dont serait  victime la compréhension du sens des mathématiques par les étudiants. Un débat est ouvert dans la communauté universitaire. La Commission Inter-IREM Universités (CIIU) souhaite contribuer à ce débat à partir de cette question :

Un socle minimum pour la licence de Mathématiques permettrait-il de conserver le sens des mathématiques enseignées et son appropriation par les étudiants ?

Patrick Frétigné, Université de Rouen, responsable de la CIIU.

Ci-dessous, deux premiers textes de réponse :
- le texte de Marc Rogalski (Université de Lille, membre de la CIIU), intitulé « Faut-il proposer un socle commun pour la licence de Mathématiques des universités françaises ? Si oui, lequel ? » ;
- un texte de Pierre Arnoux (Université d'Aix-Marseille, membre de la commission enseignement de la SMF), questionnant...  la question posée par le CIIU.