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Description d’une activité de classe dans l’environnement TI-Navigator

Dernière modification 09/06/2008 15:24

Accueil Projet de recherche Descriptif de l'activité Eclairages théoriques Orchestrations instrumentales Conclusions Bibliographie Annexes

 

Nous allons décrire dans cette section la mise en Å“uvre d’une situation mathématique, en environnement TI-Navigator, dans une classe de seconde (29 élèves) dont le professeur est l’un des auteurs de cet article, Manuel Péan. Les élèves ne disposent pas en permanence des calculatrices : elles ne leur sont prêtées que pendant les séances exploitant le dispositif TI-Navigator. Ces séances ont été observées par deux membres de l’équipe CROME, et ont ensuite été analysées à l’aide d'un questionnement/débat interne à l’équipe.

2.1 Le contexte et les objectifs de la séance

La situation mathématique est la suivante : « Soit ABC un triangle isocèle en A tel que AB=AC= 10 cm, quelle est l'aire de ce triangle ? ».

 

 

Dans la perspective de la structuration de l’enseignement des mathématiques par des problèmes (Cazzaro et al 2001), l’objectif est de permettre aux élèves de s’approprier le fait que l’aire du triangle est variable et que c’est une fonction de la base BC. C’est donc la notion de fonction, déjà rencontrée en classe de troisième, qu’il s’agit d’installer, en jouant sur plusieurs registres, qui se nourriront mutuellement : une manipulation directe d’objets, des tableaux de valeurs, une formule algébrique, et, principalement, la courbe représentative d'une fonction comme ensemble de points dont les coordonnées sont liées par une relation commune. Il s’agit ainsi de constituer un milieu graphique (Bloch 2002) pour cette introduction des fonctions.

L’objectif technologique est d’organiser une première rencontre de travail (le matériel a été déjà présenté lors d’une séance précédente, mais pas exploité par les élèves), à la fois avec les calculatrices graphiques et avec le travail en réseau. L’expérience acquise par l’équipe (Hivon 2006) permet d’envisager de mettre à profit les potentialités :

  • des calculatrices pour automatiser des calculs répétitifs, construire un grand nombre de points dans le plan repéré, construire la courbe représentative de la fonction considérée ; 

  • du réseau pour traiter, dans le cadre d’un débat scientifique, de la pertinence des choix (de fenêtrage par exemple) et des résultats et pour permettre la construction collaborative de la notion de courbe. 

Des choix didactiques, pour la gestion de l’environnement, ont été faits a priori : 

  • utiliser la calculatrice comme réponse à un problème posé... par les élèves. Dans un premier temps, les élèves seront amenés à effectuer des calculs à la main, soit à partir de leurs mesures sur leurs figures, soit en réitérant l'utilisation du théorème de Pythagore. Il a été choisi de faire en sorte que ces calculs, répétitifs et laborieux, mettent les élèves en situation de demande d'un outil permettant l'automatisation de ces calculs. La calculatrice est un tel outil, qui nécessite bien sûr, pour répondre à la demande, la connaissance du lien formel entre la longueur BC et l'aire du triangle ; 

  • utiliser les tableaux de valeurs comme des ponts du crayon à la fonction. L'utilisation des tableaux de valeurs permet d'effectuer le lien entre le travail réalisé à la main et le calcul automatisé, il permet d’introduire un lien fonctionnel entre deux colonnes de nombres : 

  • privilégier la représentation graphique de la fonction (au lieu d’induire une diminution du pas permettant de construire des points de plus en plus proches les uns des autres et donc de « tendre » vers une courbe graphiquement « continue »). Il a semblé en effet que la stratégie de la diminution du pas pouvait entraîner une fixation des élèves vers une multiplication des calculs faisant perdre de vue le cadre du problème ; 

  • préparer les conditions d’une discussion sur la pertinence du fenêtrage. Le choix du fenêtrage est toujours délicat et reste durablement un obstacle difficile à franchir. Il a été décidé ici de régler, avant la séance, les paramètres de fenêtre des différentes calculatrices sur des valeurs différentes les unes des autres, l'objectif recherché étant de créer les conditions d'un débat sur le choix d'une « bonne » fenêtre de représentation.

Pour permettre le développement du débat et d’une co-élaboration des solutions parmi les élèves, la question est posée sous une forme relativement ouverte. La résolution de ce problème s'est étalée sur trois séances :

  • une première séance, d'une vingtaine de minute ;
  • une seconde séance (une heure) le lendemain ;
  • une troisième séance (15 mn), trois jours après la précédente.

2.2 Dévolution du problème et travail personnel (20 mn)

Pendant une première phase, la recherche des élèves est uniquement individuelle et papier-crayon. À la suite de la demande d'un élève, la formule permettant de calculer l'aire d'un triangle, connaissant une base et la hauteur correspondante, est rappelée. Après 10 minutes de recherche, le professeur propose à la classe de faire le point sur les recherches en cours. A un élève qui affirme qu’ « on ne peut pas faire la figure car il manque une donnée », un autre répond que « c'est parce que ça dépend de BC ». Le fait que l'aire du triangle est une fonction de la longueur BC est accepté par la classe.

Pour préparer la séance suivante, pendant laquelle les élèves utiliseront TI-Navigator et seront donc regroupés par 3 ou 4, le professeur constitue alors des groupes (intitulés A à H). Le professeur distribue à chaque groupe une liste de valeurs de BC pour lesquelles il est demandé de déterminer l'aire du triangle (Tableau 1). Cinq raisons ont guidé le choix de ces valeurs :

  • éviter que chaque groupe ne soit tenté de construire des points « sectorisés » sur une partie de l'intervalle de définition ;
  • disposer d’un nombre important de points ;
  • mettre en place une procédure de validation des calculs au sein de chaque groupe ;
  • certaines valeurs ont été affectées à plusieurs groupes qui proposeront peut-être des aires associées différentes. Ceci se traduirait alors, au moment de la construction du nuage de points, par des points distincts ayant même abscisse, ce qui pourrait interroger les élèves.

     

  • toutes les valeurs proposées appartiennent à l'intervalle [0;20], car l'accent est mis sur le processus de modélisation fonctionnel. La nécessité d 'étudier l'ensemble de définition de la fonction est remise à plus tard.

Groupe Valeurs de BC
A 3 - 7,5 - 15 - 17,5 - 0
B 19 - 1,5 - 5 - 12,5 - 20
C 2 - 4,5 - 19,5 - 14 - 11
D 18 - 0,5 - 10 - 4,5 - 16
E 7,5 - 1 - 13,5 - 0 - 5
F 4 - 9,5 - 13 - 18,5 - 6
G 7 - 18,5 - 20 - 1 - 12
H 9 - 15,5 - 0 - 17 - 10,5

Tableau 1. Les valeurs de la base BC proposées à chacun des groupes d’élèves

Le travail débute en classe et doit être terminé pour le lendemain.

2.3 Etude géométrique et graphique du problème en groupes (1 heure)

Dès l'entrée en classe, les élèves découvrent le dispositif (Figures 6 et 7). Le professeur invite les élèves à comparer d’abord, à l’intérieur de chaque groupe, les résultats qu'ils ont obtenus. Dans la plupart des groupes, les élèves se sont répartis les valeurs. Ainsi, au lieu que chaque élève ait effectué cinq calculs d'aire, beaucoup n'en ont fait qu'un ou deux selon une organisation coopérative du travail que nous étudierons plus loin. La détermination de la hauteur est effectuée soit par simple mesure sur le dessin, soit par utilisation du théorème de Pythagore. Après cette première mutualisation des résultats internes à chaque groupe, le professeur invite les élèves à se connecter au TI-Navigator selon la procédure expliquée précédemment. Au fur et à mesure des connections, les noms des élèves « branchés » apparaissent sur l’espace commun de travail (Figure 8).

dispositif1.png

Figure 6. Disposition de classe : calculatrices et hubs

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Figure 7. Une vue partielle du dispositif

dispositif3.png

Figure 8. L’espace commun de travail indique que sept des seize calculatrices sont connectées au réseau

L'enseignant choisit alors la configuration repère commun (§ 1.2), qui permet d'afficher un plan muni d'un repère cartésien dans lequel les élèves pourront – depuis leur calculatrice – en temps réel et simultanément, placer les points de coordonnées (base du triangle, aire du triangle). Chaque groupe envoie ses 5 points pour affichage dans l’espace commun de travail. On obtient alors un nuage de points (Figure 9), qui est évidemment problématique (doit-on obtenir une courbe et si oui, quelle devrait être sa forme ? Des points différents peuvent-ils avoir même abscisse, ce qui traduirait le fait que deux triangles ayant les mêmes côtés pourraient avoir des aires différentes ?).

 

dispositif4.png

Figure 9. Le nuage de points (première version) dans le repère commun.

Le professeur demande si le résultat est celui auquel on pouvait s'attendre. Un élève affirme que non en argumentant qu’il devrait y avoir proportionnalité : la plupart des élèves sont issus en effet de la classe de troisième où les situations de proportionnalité sont les plus fréquemment étudiées, ce qui peut expliquer que beaucoup s'attendaient à voir des points alignés. Une discussion s'engage dans la classe : l'aire est-elle, ou non, proportionnelle à la longueur BC ? Plusieurs arguments sont avancés quant à la non-proportionnalité, mobilisant un ensemble de ressources sémiotiques (Robutti et al, à paraître) :

  • analyse de la situation initiale : des élèves évoquent la figure d'origine et l'influence de BC sur l'aire du triangle. Ils tentent d'expliquer que l'aire est « au début » toute petite puis qu'elle grandit et qu'ensuite elle « rediminue ». Il ne peut y avoir proportionnalité ;
  • implication physique : des élèves s’appuient sur une gestuelle. Ils placent leurs deux mains de manière à former une sorte de « toit » représentant les deux côtés du triangle de même longueur. Ils jouent alors sur « l'angle au sommet » que forment leurs mains pour tenter d'expliquer les variations de l'aire ; l'un d'eux s'appuie sur cette gestuelle pour affirmer qu'il existe une valeur de BC pour laquelle l'aire est maximale : « l’aire est au départ très petite, puis elle augmente, elle augmente, elle augmente jusqu’à un certain point puis elle diminue à nouveau ».
  • registre graphique : les points semblent former une courbe, ce qui traduit pour des élèves la non-proportionnalité ;
  • registre numérique : certains élèves indiquent que si BC vaut 0 ou 20, l'aire du triangle est nulle ce qui invalide l'hypothèse de proportionnalité.

La forme du nuage de points incite aussi les élèves à remettre en cause les points « aberrants ». Il faut noter que les points de même abscisse et d'ordonnées distinctes ne sont pas repérés par la classe. L'équipe avait anticipé cette situation et avait décidé de ne pas intervenir à ce moment (la classe est encore loin de la modélisation en terme de « fonction » : ainsi, le fait qu'une même valeur ne puisse avoir plusieurs images par une fonction ne fait pas encore partie des processus d'identification des fonctions par les élèves).

Sur proposition d'un élève -proposition acceptée par la classe- les figures sont tracées plus précisément, améliorant la qualité de la mesure de la hauteur issue de A et donc la précision du calcul de l'aire du triangle. Le professeur lance une nouvelle session d’écran commun et les élèves envoient leurs nouveaux points. La classe obtient ainsi un nouveau nuage (Figure 10).

 dispositif5.png

Figure 10. Le nuage de points (seconde version) dans le repère commun

Le processus de construction de points aboutit ainsi à un objet concret, construit collaborativement et identifié par la classe, manifestation de ce que Sfard (1991) appelle la réification, étape nécessaire dans les apprentissages mathématiques. Dans l’environnement TI-Navigator, cette réification s’accompagne aussi d’un détachement de l’expérience personnelle : l’objet construit est le résultat d’un ensemble d’apports des élèves de la classe. L’idée que cet objet est une courbe relativement lisse, ou régulière, émerge. Le professeur demande ensuite à la classe la valeur de BC pour laquelle l'aire du triangle sera maximale. L'idée qu'il faudrait « beaucoup plus de points » pour pouvoir conclure apparaît immédiatement. Il est important de rappeler ici que les élèves en sont à leur première rencontre avec les calculatrices graphiques et avec les fonctions, l’idée de changer de cadre et de définir une fonction permettant d’utiliser le traceur de courbes n’émerge donc pas naturellement. L'ampleur de la tâche apparaît aux élèves, qui ont déjà construit de nombreux triangles. Leur demande à l'enseignant est donc de savoir s'il existe une méthode permettant de construire des points en grand nombre. L'enseignant indique alors que la calculatrice permet de construire de nombreux points. Seule condition, il faut trouver « une formule » permettant de calculer l'aire à partir de la valeur de BC. La recherche de l'expression est donc motivée par le fait d'obtenir à moindre coût le plus grand nombre de points possibles. Pour la séance suivante, les élèves doivent établir une formule permettant de trouver l'expression de l'aire en fonction de BC.

2.4 Etude algébrique et graphique du problème en groupes (15 mn)

Le début de séance est consacré à l'écriture de l'expression de l'aire en fonction de BC. Après avoir interrogé les élèves sur ce qu'ils avaient trouvé, le professeur choisit de proposer une correction magistrale appuyée sur un jeu de questions réponses, s’appuyant sur les résultats des élèves, guidant les élèves vers l'expression : dispositif5b.gif

Une fois le consensus réalisé dans la classe sur cette expression, le professeur propose d'utiliser le mode « Table de valeurs numériques » de la calculatrice afin d’obtenir sans peine un grand nombre de résultats, et d’approcher ainsi la valeur de BC pour laquelle l'aire est maximale. Il indique que l'expression, dans laquelle on a remplacé BC par « X » (le professeur explique à ce moment que c’est une contrainte de la calculatrice) doit être saisie dans le répertoire de fonctions, puis propose un moyen de créer une liste des abscisses des points. La configuration de mosaïque d’écrans (§ 1.2) est alors choisie pour faire apparaître, dans l’espace commun de travail, les résultats des élèves (Figure 11).

dispositif6.gif 

Figure 11 : La mosaïque des tableaux de valeurs des huit calculatrices

 

Les élèves constatent alors que leurs tables de valeurs ne sont pas identiques. A leur demande, les expressions saisies sont affichées. Une discussion s'engage alors sur le rôle des parenthèses dans l'expression. Un débat scientifique (Legrand 1993) s’engage alors. La classe, avec l’aide du professeur, dégage un consensus sur une syntaxe acceptable. Les expressions exactes sont retenues car elles génèrent des valeurs proches de celles obtenues précédemment, qui servent donc de valeurs témoins. On notera (Figure 9) que le professeur a fait le choix d’afficher, sous chaque table, les noms des groupes auteurs. Comme on le verra plus loin, ce point ne semble cependant pas être un facteur déterminant dans l'implication des élèves au moment d'une remise en cause publique de leur production. Le professeur demande aux élèves comment obtenir plus de points. L'ensemble des groupes modifie le pas, majoritairement vers 0,1.

Le professeur indique alors que la calculatrice permet d'afficher un point par colonne de pixels, en choisissant le mode « représentation graphique ». Il donne oralement les consignes pour construire cette représentation. Il est important de noter que l'enseignant avait préalablement défini des fenêtres d'affichage différentes dans les calculatrices. L'ensemble des groupes construit donc « sa » représentation tandis que les écrans sont toujours affichés en mosaïque sur l'espace commun (Figure 12). 

dispositif7.png

Figure 12. La mosaïque des écrans envoyés sur l’espace commun par les différents groupes 

Une discussion s'engage. S’agit-il de la même représentation, ou non, d’une courbe, ou non ? Certains élèves remarquent que leurs camarades ont à l'écran une partie de leur représentation. Rapidement, la classe prend conscience que les écrans affichent différents aspects d'une même courbe. La question se pose alors de la manière d'obtenir un affichage commun. Le professeur révèle alors la possibilité de modifier les fenêtres graphiques. Les élèves définissent alors ensemble le fenêtrage dans le cadre d’une discussion collective. Les mêmes courbes sont alors affichées et l'ensemble de la classe manifeste son contentement, du fait que les réponses sont les mêmes, et qu’elles sont cohérentes avec les résultats numériques trouvés à partir des mesures papier/crayon.

La question de l'exactitude du maximum sera évoquée plus tard dans l'année. Le professeur proposera une démonstration géométrique qui conduit à la valeur , qui permettra de valider la valeur approchée trouvée expérimentalement. Le professeur poursuivra l’exploitation de ce résultat, dans l’objectif d'introduire les nombres irrationnels.

2.5 Analyse a posteriori de la séance

La réunion de l’équipe qui a suivi cette séance, et la rédaction de cet article, ont permis de questionner les choix didactiques réalisés dans le cadre de cette séquence.

Le choix des valeurs de BC proposées aux élèves, en début de séance, a d’abord été interrogé, quant à l'absence de valeurs négatives ou supérieures à 20. Cela aurait pu, peut-être, soulever naturellement la question de l'existence de la « formule » et donc de déboucher sur la notion d'ensemble de définition, élément clé de celle de fonction. Il est possible que cette notion, présentée artificiellement par la suite, soit alors perçue comme un élément venant s'ajouter à la notion de fonction et non comme un élément constitutif de celle-ci. Par ailleurs, cela aurait permis d'apporter des éléments de discussion supplémentaires lors de la recherche d'un « bon » fenêtrage.

L’absence de discussion à propos de « tout élément a une image et une seule » doit être aussi questionnée. Cet autre élément fondamental dans la notion de fonction n'a pas fait l'objet d'un débat et d'une mise en place raisonnée dans la classe. Il est sans doute difficile pour le professeur de conduire plusieurs discussions à la fois : la discussion a porté essentiellement sur l’existence d’une relation de proportionnalité. Les élèves ont sans doute été portés par une perception globale d’un nuage de points, et donc vers la discussion sur la forme générale de cet objet. Une idée a posteriori du professeur impliqué dans la gestion de cette situation : il serait sans doute intéressant que les points affichés par les différents élèves soient de couleurs différentes, ce qui permettrait peut-être de focaliser l’attention vers des points de couleurs différentes ayant même abscisse.

Il est probable que le passage du nuage de points à la courbe représentative a été trop rapide. D'autres stratégies auraient pu être envisagées. Ainsi, il était techniquement possible de construire un nuage de points de plus en plus dense à partir de l'expression de l'aire. En effet, TI Navigator permet la concaténation de listes de valeurs des calculatrices élèves en un seul couple de listes qu'il est alors facile de représenter.

Il aurait enfin pu être envisagé de superposer le ou les nuages de points obtenus avec la courbe, ce qui aurait entraîné de nouvelles discussions portant sur les questions suivantes : les écarts sont-il raisonnables ? Découlent-ils des incertitudes de mesures ou d’erreurs de calcul ? Remettent-ils en question l’idée de courbe ?

L’observation du résultat obtenu par superposition (Figure 13) a, par exemple, suscité une réflexion nouvelle dans l’équipe : les points se trouvant dans les grandes valeurs de x sont assez éloignés de la courbe, peut-être est-ce dû au fait que le triangle est très aplati, la hauteur donc plus difficile à mesurer avec précision ? On le voit, la richesse de l’environnement, la diversité possible de son exploitation, se traduisent par une complexité accrue pour le professeur et par la nécessité de penser soigneusement, a priori, la mise en Å“uvre de la situation en classe.

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