Gaudin
Nathalie Gaudin, 2005, Place de la validation dans la conceptualisation, le cas du concept de fonction
Thèse soutenue le 30 juin 2005 à l'Université Grenoble 1
Jury
Jean DELLA DORA Michèle ARTIGUE Maria Alessandra MARIOTTI Nicolas BALACHEFF Denise GRENIER |
Professeur, Institut National Polytechnique de Grenoble, président Professeur, Université Paris 7, rapporteur Professeur, Université de Pise, Italie, rapporteur Directeur de Recherche, CNRS, directeur Maître de Conférence, Université Grenoble 1, examinateur |
Mots-clés
Conception, fonction, validation, contrôle, opérateur, contrôle d'instrumentation, contrôle référent
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Résumé
Ce travail présente une analyse du fonctionnement des connaissances en tant que système régulateur de l'activité d'un sujet interagissant avec un milieu dans un jeu adidactique. Pour étudier ce fonctionnement, nous avons choisi la notion mathématique de fonction et une approche de l'activité du sujet en termes de conception (modélisation ckc). L'ambition de ce travail est de contribuer à l'élucidation du fonctionnement des connaissances comme système régulateur de l'activité, l'accent est mis sur la composante « contrôle » des conceptions, et sur ses rapports avec les autres composantes, notamment la composante « opérateur ». Nous situons la problématique par rapport à deux cadres théoriques : la théorie des situations didactiques et la théorie des champs conceptuels. Nous présentons également la distinction classique entre conception structurelle et opératoire des concepts mathématiques et soulignons l'intérêt de cette distinction dans la perspective de validation. Nous montrons aussi les différences profondes existant entre cette approche et la notre. Nous avons construit une expérimentation, destinée à des élèves ingénieurs (INPG) et à des stagiaires PLC2, propice à révéler les contrôles en Å“uvre pour la résolution d'un problème engageant le concept de fonction. L'analyse des données s'appuie un travail méthodologique qui explicite les choix d'analyse en relation à notre problématique. La complexité des interactions nous conduit à distinguer deux niveaux de contrôle : contrôle référent et contrôle d'instrumentation. Nous montrons en particulier les effets sur la conduite de l'activité d'un manque de contrôle, qu'il s'agisse de contrôle référent ou d'instrumentation.