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Theis

Dernière modification 27/11/2008 12:21

Laurent Theis, 2003, Les tribulations du signe = dans la moulinette de la bonne réponse

Thèse soutenue en septembre 2003 à l'Université de Sherbrooke, Québec (Canada).

 

Jury

Sylvain BOURDON
Nicole NANTAIS
Bernard HERAUD
Philippe JONNAERT
Hassane SQUALLI

Président
Directrice de thèse
Co-directeur de thèse
Evaluateur externe
Evaluateur externe

Mots clés

Mathématiques, notation, étude et enseignement (primaire)

 

Publications

Thèse à télécharger sous format pdf

Articles en relation avec ce travail :

Theis, L. (2005), L'apprentissage du signe = : un obstacle cognitif important. For the learning of mathematics, 25(3), 7-12.

Theis, L. (2007), Helping first graders understand the equals sign: A difficult, but not impossible task. Delta_k, 45(1), 13-20.

 

Résumé

En apprenant le nombre et les premières opérations arithmétiques durant la première année d’études du primaire, de nombreux enfants considèrent le signe =, non pas comme un indicateur d’une relation d’égalité et d’équivalence, mais comme un opérateur, après lequel il faut écrire une réponse à l’opération qui le précède. Cette représentation engendre deux types de difficultés : ces enfants n’acceptent souvent pas des égalités non conventionnelles, et ils n’arrivent pas Ã  compléter correctement des équations qui ne correspondent pas à la structure "a + b = __".
Dans la présente recherche, dont l’objectif principal était de décrire le processus de compréhension du signe = auprès d’élèves de première année du primaire, nous avons enseigné la signification de ce symbole à trois enfants dans le cadre d’une expérimentation didactique.
Les activités proposées s’appuient sur une analyse conceptuelle des relations d’équivalence et d’égalité à l’aide du modèle de Bergeron et Herscovics (1988). Lors de l’élaboration des activités d’enseignement, nous avons essayé d’établir un lien entre l’écriture mathématique et la représentation concrète.
À la fin de notre séquence d’enseignement, les trois enfants ont progressé dans leur compréhension du signe =, dont deux enfants de manière significative. Malgré ces progrès, l’apprentissage du signe = constitue un puissant obstacle cognitif : nous avons pu constater chez tous les enfants, des degrés différents, des tendances à revenir vers une conception du signe = comme opérateur, principalement dans des situations nouvelles. De même, deux des trois enfants n’ont déjà plus obtenu les mêmes performances dans le post-test que vers la fin de la séquence d’enseignement.

 

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